Auteur Marica Frangakis
Comme chaque année, la conférence a été l’occasion pour près de 60 participants de différents pays européens d’analyser la situation économique actuelle et de discuter des alternatives à la politique économique de l’UE. Il est à noter que cette année, et compte tenu des mobilisations en Grèce, en Espagne et au Portugal, la conférence a adopté une déclaration de solidarité, disponible sur son site.
Une question centrale a été étudiée lors de la conférence : l’aggravation de la crise dans l’Union européenne et la nécessité de changements radicaux à tous les niveaux, politique, des valeurs et des institutions. Les discussions ont eu lieu dans cinq groupes de travail (politique financière et fiscale, de nouvelles formes de gouvernance au niveau européen et mondial, la nécessité d’une réforme radicale de l’agenda social et la politique de développement pour les pays de la périphérie européenne). La conclusion générale est que l’UE ne peut survivre que si elle se refonde radicalement et immédiatement, sur une base progressiste.
L’EuroMemo de cette année est déjà en cours de production, il devrait être achevé en novembre. Il est à noter que la traduction française est assurée par Espaces Marx.
Enfin, il faut noter la participation cette année des représentants des mouvements sociaux. Plus précisément, la présidente d’Attac France, Aurélie Trouvé, le secrétaire de la confédération belge TU ACV-CSC et de l’initiative AlterSummit, Felipe Van Keirsbilck, ainsi qu’un comité représentant le Réseau européen anti pauvreté a participé activement à la conférence.