Les réfugié·es de Lesbos, « dont le seul crime est de demander la protection internationale », sont privé·es de tout accès aux installations sanitaires et exposé·es aux attaques d’extrémistes de droite. Les signataires demandent donc de toute urgence la réinstallation des réfugié·es dans « les différentes villes de l’Europe prêtes à les recevoir. Il en va de même pour tous les autres camps dans les îles grecques et sur le continent ».
Le récent incendie dans le camp de Moria « est le résultat inévitable et prévisible de la politique européenne qui impose l’enfermement dans les îles grecques, dans des conditions inhumaines, de dizaines de milliers de réfugiés ». Une politique dont les conséquences ont été encore exacerbées par la stratégie du gouvernement grec face à la propagation du coronavirus, celui-ci ayant imposé, il y a six mois, des « restrictions de circulation extrêmement contraignantes » aux habitant·es du camp, et, plus récemment, « un confinement total dont l’efficacité sanitaire est plus que problématique ».
Les signataires déclarent : « Cette situation intolérable qui fait la honte de l’Europe ne saurait durer un jour de plus. »
Consultez le texte intégral de l’appel (en anglais, français, allemand, grec, italien, espagnol) et apportez votre signature ici.
S’informer sur le contexte : Visionnez le webinaire intégral organisé par transform! europe en mars 2020 sur la situation potentiellement mortelle des réfugié·es et des migrant·es en Grèce : Les camps de réfugiés grecs et la crise de Covid-19. Katerina Anastasiou, transform! europe, s’y entretient avec Gabriel Sakellaridis, directeur d’Amnesty International Grèce, et Iasonas Apostolopoulos, militant de la mission de sauvetage de la société civile Mediterranea Saving Humans.