Par exemple, la croissance économique n’est pas une valeur en soi dans une société rouge-verte. Une société respectueuse de l’environnement et humainement durable peut en principe inclure également la croissance économique, mais savoir su cela va être ou non le cas est une question ouverte.
La principale nouveauté de ce document est la conviction que la justice sociale peut seulement être atteinte en répondant aux défis écologiques de l’époque actuelle, par exemple le changement climatique et la raréfaction croissante des ressources naturelles.
La société rouge-verte du futur dans les pays développés ne sera pas basée sur l’augmentation de la production matérielle. Au lieu de cela, les individus seront libérés de la nécessité envahissante de la concurrence les uns contre les autres. Une combinaison déterminée individuellement entre travail et loisirs, l’accent mis sur les relations humaines importantes et le développement de ses propres potentialités dans une libre coopération avec d’autres personnes seront les caractéristiques essentielles d’une société rouge-verte. Des catégories telles que « pensionnés » ou « chômeurs » vont progressivement disparaître.
Un revenu de base inconditionnel est l’un des outils d’émancipation les plus importants dans une société écologiquement durable et socialement juste.
La période de transition nécessitera des investissements publics dans la transformation écologique des infrastructures, peut-être même par un financement direct de la BCE. Dans le même temps, le document soutient que l’économie écologique est plus riche en emplois qu’une économie non écologique, ce qui signifie qu’il n’y a pas de contradiction entre l’emploi et les exigences écologiques.