Aujourd’hui, face au redressement des droites extrêmes et conservatrices, nous devons nous montrer vigilantes et combatives. En outre, la culture patriarcale est encore entretenue par le système scolaire et par les coupes claires menées dans les services publics qui facilitent notre émancipation. Nous devons lutter contre ce système capitaliste et patriarcal qui nous prive de nos droits !
Aujourd’hui, la Grève féministe va au-delà de la grève du travail salarié inégalitaire. Cette Grève place le travail de soin sous les projecteurs : quotidien, non rémunéré et invisibilisé, et pourtant, moteur de l’économie. Alors prouvons que lorsque les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête !
À quoi bon vivre dans une société qui normalise l’instabilité de la condition des femmes ? Nous réaffirmons nos droits à disposer librement de nos corps, à maîtriser notre fertilité, à décider de notre sexualité et de notre rapport à la maternité. Nous exigeons, pour toutes, l’accès à l’avortement libre et gratuit, ainsi que son retrait des codes pénaux. #MonCorpsMonChoix
Nous réclamons des dispositifs efficaces de lutte contre toutes les violences de genre #MeToo, l’écoute de la parole des victimes #YoTeCreo, et la reconnaissance du terme féminicide en le rendant effectivement punissable par la loi #NiUnaMenos.
Nous réclamons des salaires et conditions de travail dignes, la fin du renvoi vers des emplois à temps partiel dévalorisés et la fin des pensions de misère. Nous refusons de prendre en charge le travail domestique et de soin, que ni les États ni les hommes ne prennent en coresponsabilité. Nous réclamons un État providence fort et qui soutient les familles.
Nous réclamons la fin d’un système néolibéral qui détruit notre vie et la planète. Les premières personnes touchées par les crises climatiques et écologiques sont les plus précaires et sont des femmes. Il n’y aura pas de justice climatique et sociale sans une véritable égalité.
Nous réclamons la fin de l’austérité et des guerres qui mettent en danger la vie des femmes, de la traite aux mouvements migratoires. À tous nos maux, les mêmes coupables !
Il est temps de construire un internationalisme basé sur la solidarité, l’égalité, la justice, la paix et la défense de la vie de toutes les femmes ! Nous suivons le chemin tracé par des femmes courageuses comme Rosa Luxemburg, afin de converger et de construire « une société où nous sommes socialement égaux, humainement différents et totalement libres ».
Publié à l’origine sur le site du Parti de la gauche européenne