La pandémie a accéléré la digitalisation de nos vies. Outil pour les défis d’époque et part intégrante de la réponse des États de l’UE à la crise sanitaire, elle fait toutefois peser des risques et menaces bien réels sur les droits fondamentaux — notamment vie privée et protection contre les discriminations —, appelant examen et vigilance.
Le podcast donne à écouter le 6e atelier de la série Sécurité et gauche en Europe — Vers de nouveaux concepts de sécurité à gauche organisée par transform! europe et le bureau bruxellois de la fondation Rosa-Luxemburg. Cette série souhaite favoriser la discussion intersectionnelle et transnationale sur la paix et la sécurité au prisme des défis et mouvements contemporains (féministes, antiracistes, écologiques, des droits humains et de paix).
Dans son cadre, des militant·es, des universitaires et des membres de partis de gauche échangent leurs idées sur la façon dont la discussion sur la sécurité se tient en diverses régions d’Europe, partageant leur point de vue sur ce que signifie la sécurité en rapport à ces défis et mouvements. Les ateliers ont permis la mise en place d’un dialogue continu, lequel a déjà débouché sur une e-publication apportant réflexions et nouveaux questionnements sur le concept de « sécurité » à gauche.
L’épisode (en anglais) a été diffusé sur Radio Orange (Autriche) dans le cadre de l’émission Women on Air: Global Dialogues (« Femmes à la radio : conversations mondiales »). L’émission porte sur les mouvements de femmes à travers le monde, les débats féministes et transculturels, les politiques de développement, le travail et au quotidien des femmes ainsi que sur les relations mondiales de pouvoir.
L’épisode aborde les questions principales suivantes :
- Débats sur la vie privée, mais de la vie privée de qui parle-t-on ? La sécurité de qui est prise en compte, et de qui ne l’est-elle pas ?
- Comment contrer la tendance ininterrompue à l’expansion de la surveillance de masse au nom de la sécurité ?
- Quelles contre-stratégies pour mobiliser le public contre la surveillance de masse ?
- Le crime organisé et le terrorisme sont régulièrement instrumentalisés pour légitimer les programmes de surveillance de masse. Comment lutter contre le crime organisé sans mettre en danger la vie privée et les droits fondamentaux de la majorité ?
En conversation :
- Kateřina Konečná, Parti communiste de Bohème et Moravie (KSČM, République tchèque), députée au Parlement européen (Parti de la gauche européenne) et présidente du KSČM depuis octobre 2021,
- Ella Jakubowska, conseillère politique, European Digital Rights (EDRi), Bruxelles
- Simona Levi, militante et formatrice, Xnet, Espagne